Nous avons le désir de changer, de progresser, de travailler à l’accomplissement de nos projets mais nous avons peu ou pas du tout de résultat. Cela témoigne d’une présence étrangère qui peut être l’une ou plusieurs de celles citées ci-dessous.
1. LA PARESSE
Proverbes 21 :25
Les paresseux meurent parce qu’ils ne peuvent réaliser leurs désirs. En effet, ils ne veulent rien faire.
Proverbes 13 :4
Le paresseux a des désirs, mais il n’arrive à rien. Au contraire, ceux qui travaillent dur obtiennent tout ce qu’ils veulent.
Définition Larousse :
Comportement de quelqu’un qui répugne à l’effort, au travail, à l’activité ; goût pour l’oisiveté : Climat qui incite à la paresse. Manque d’énergie dans une action.
La paresse est la tendance à éviter tout effort, tant physique que mental et émotionnel. C’est une disposition à ne pas travailler et se laisser aller.
Les paresseux ne veulent pas travailler ni fournir d’effort. Ils sont plein de désirs et de rêves mais dès qu’on leur dit quoi faire pour y arriver, ils soufflent, se plaignent et se découragent avant même d’avoir commencé. La seule pensée de difficulté et d’effort suffit à les pousser à ne même pas se mettre à la tâche. Ce sont des personnes capables, intelligentes mais très oisives. Pleines de potentiel mais ne faisant rien de significatif avec leur vie. S’il n’y a personne derrière elles pour les forcer à travailler, elles ne font rien.
Les rêveries ne mènent nulle part tant que nous ne retroussons pas nos manches pour se donner au travail. Nous pouvons être très intelligents, remplis de l’Esprit de Dieu, regorger de dons et de talents, si nous ne bougeons pas nous n’obtiendrons rien ! Même si nous sommes pleins de foi, si Dieu nous ouvre des portes et nous accorde de la faveur, si nous ne mettons pas en mouvement, le Seigneur ne le fera pas à notre place ! Et le résultat de ne rien faire, c’est de ne rien obtenir!
2. L’APATHIE
Proverbes 10 :4
Celui qui agit avec nonchalance s’appauvrit, mais la main des personnes actives est source de richesse.
Proverbes 12 :24
Ceux qui travaillent beaucoup s’assurent la direction des affaires, mais les nonchalants seront réduits à l’esclavage.
Définition Larousse :
Indolence ou indifférence de quelqu’un poussée jusqu’à l’insensibilité complète ; nonchalance, inertie. Lenteur à agir ou à réagir, passivité.
La paresse et l’apathie sont cousines mais pas jumelles, il y a une différence entre les deux. Le paresseux refuse de travailler, l’apathique est lent à travailler.
Les personnes apathiques donnent l’impression dans leur façon de parler et d’agir d’être toujours fatiguées. Elles sont molles et prennent un temps extraordinaire pour faire quelque chose qu’une personne lambda ferait en quelques minutes ou heures. Aucune énergie n’émane d’elles ; bien au contraire, elles paraissent ennuyées par ce qu’elles font. Émotionnellement parlant, ces personnes se laissent facilement marcher dessus et ont tendance à être des suiveurs plutôt que des initiateurs.
Il est bien évident que la nonchalance ne produit pas grand chose. On ne peut compter sur une personne passive, elle crée plus de problème plus qu’elle n’en résout. Elle occupe de la place mais n’est pas d’une grande utilité quant au travail et à la productivité attendue d’elle. Un apathique n’est pas nécessairement paresseux, il parait paresseux mais il peut être très travailleur; c’est sa nonchalance qui le rend improductif.
Si nous avons en nous cet esprit d’apathie, nos progrès seront si lents, qu’en dix ans, nous n’aurons quasiment rien bâti. Cela nous décourage, nous fatigue et nous finissons par vouloir ne rien faire à cause du peu de résultats que nous obtenons.
3. L’INCRÉDULITÉ
Matthieu 17 :19-20
Alors les disciples, venant à Jésus à l’écart, dirent : Pourquoi n’avons-nous pu chasser ce démon ?
Et Jésus leur dit : À cause de votre incrédulité.
Matthieu 14 :29-31
Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre sort de la barque et il se met à marcher sur l’eau pour aller vers Jésus. Mais, en voyant qu’il y a du vent, il a peur, il commence à s’enfoncer dans l’eau. Alors il crie : « Seigneur, sauve-moi ! »
Aussitôt, Jésus tend la main à Pierre, il le saisit et lui dit : « Tu n’as pas beaucoup de foi ! Tu n’as pas eu confiance. Pourquoi ? »
Définition Larousse :
Absence de foi. Etat d’esprit de quelqu’un qui doute de ce qu’on lui dit.
L’incrédulité bibliquement parlant, c’est « refuser de croire » ou « avoir une petite foi stagnante » . Dès que nous commençons à douter de Dieu et de Sa capacité, nous ouvrons la porte aux doutes, aux confusions et à la peur. Une personne incrédule par définition n’a pas la foi ou n’a pas assez de foi. Lorsque nous sommes dans cet état, nous n’avons aucun enthousiasme pour mener des projets à bien. C’est la foi qui produit en nous cette adrénaline qui nous pousse à nous lever et agir tout en ayant l’assurance que Dieu est avec nous dans ce que nous faisons. L’incrédulité nous décourage et aspire toute joie. Nous en oublions nos projets, nous freinons nos initiatives car désormais nous avons peur et nous posons plein de questions, nous ne nous sentons plus à la hauteur et nous sommes complètement abattus et découragés.
4. LA PEUR
2 Timothée 1 :7
En effet, ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse.
Définition Larousse :
Sentiment d’angoisse éprouvé en présence ou à la pensée d’un danger, réel ou supposé, d’une menace. Crainte qui pousse à fuir ou à éviter une situation.
La peur découle du manque de foi donc de l’incrédulité. Quand nous remettons Dieu en question, nous remettons tout en question. C’est une grande porte ouverte au diable. Il nous bombarde alors de pensées de peur, de confusion ; nous nous sentons perdus, seuls, désemparés, sans force ni soutien ni appui. La peur est une arme de satan pour paralyser le chrétien. Il sait qu’un être humain qui a peur ne bouge pas. Il reste immobile et finit par faire demi-tour pour retourner dans sa zone de confort et de sécurité. Dès que Dieu nous donne un projet, le diable nous attaque avec la peur dans le seul but de nous empêcher de prendre
Grâce Abondante
AndyMigan